La Déviance du Chiisme de Khomeyni

Publié le par AbouAyman

La Déviance du Chiisme de Khomeyni

 

Texte inspiré d'un petit traité du Cheikh Sa'îd Hawa intitulé « Khomeyni : croyances et positions déviantes ».

 

Introduction :

Il est vrai que l'amour des Gens de la Maison du Prophète 'Aleyhi Salat Wa Salam est une obligation légale pour tout Musulman. Mais la question est : -Qui sont les Gens de sa Maison ? Et comment doit se manifester justement cet amour envers eux ?

Il ne fait aucun doute que les Gens de la Maison (Ahl El Bayt) sont les proches du Prophète, 'Aleyhi Salat Wa Salam, qui ont répondu à son Appel. Et il ne fait pas de doute également que la manifestation la plus évidente de l'amour pour Ahl El Bayt est le sentiment d'affection et leur imitation par les actes.

La Communauté de l'Islam a toujours considéré que l'amour d'Ahl El Bayt constitue un acte d'adoration et un moyen de se rapprocher d'Allah. Mais à travers cette revendication de l'amour des Gens de la Maison du Prophète, 'Aleyhi Salat Wa Salam, est née la mouvance déviante Chiite, qui au fil de l'histoire s'est distinguée par l'adoption de croyances et de positions dangereuses et trompeuses.

A la « victoire » de Khomeiny en Iran, certains membres de la Communauté ont cru qu'il s'agirait d'un retour de la Umma vers l'amour des Gens du Bayt, et de l'affranchissement du chiisme de toutes les croyances déviantes et de toutes ses trahisons. Et ce, d'autant plus que Khomeiny avait déclaré durant les premiers jours de sa « victoire », que sa révolution était une révolution islamique et non idéologique, et qu'elle servirait la cause des faibles, et à libérer tous les peuples musulmans et en particulier les Palestiniens.

Mais les choses se sont vites dévoilées sous leur vrai jour, et on a pu constater que Khomeiny n'a fait qu'adopter toutes les croyances fausses et déviantes qui se sont développées chez les Chiites au fil du temps. C'est alors que toutes les positions déviantes du chiisme sont apparues chez Khomeiny et dans le khomeynisme, détruisant ainsi nos espoirs.

Il y eut l'émergence et jusqu'à ce jour d'ouvrages et de dires de la part de certains Chiites qui exprimaient un retour sincère aux sources du chiisme ‘alaouite conduisant à une recherche de concordance avec la Sunna du Prophète. Comme il y eut aussi l'apparition d'ouvrages qui réfutaient El Kulayni dans son « el kâfi », ce qui aurait pu être une introduction pour des recherches, des études qui auraient réunis les gens sincères parmi les Chiites et les Gens de la Sunna et de la Jamâ'a, pour unifier leur parole. Il était du devoir de Khomeiny d'encourager ces initiatives, mais au lieu de cela, il a mis des entraves à ce projet et a adopté toutes les positions parmi les profondes déviances et singularités et a œuvré pour accentuer la divergence.

Il est donc du devoir des Gens de Science de cette Umma de dévoiler aux Musulmans le danger que représente le chiisme, et il est rapporté du Messager d'Allah 'Aleyhi Salat Wa Salam :

« Les justes de chaque génération porteront ce Din, et ils en écarteront les déviances des extrémistes, les impostures des négateurs et les spéculations des ignorants »

Et certes les Chiites sont entrés dans les catégories des extrémistes déviants, des imposteurs négateurs et des spéculateurs ignorants, il est donc du devoir des Gens de Science de cette Umma de dire d'eux ce qui permet de les démasquer afin que personne ne soit trompé à leur sujet. Et aussi afin que ceux qui se perdent à cause d'eux ne le fasse qu'après que leur soit apporté l'argument et que leur apparaissent les preuves qui les inviteront à s'écarter de ce grave danger qui n'est qu'une introduction à la Colère d'Allah et à Son Châtiment :

Et dis : -La Vérité vient de ton Seigneur. Que celui qui le veut croit et que celui qui le veut soit kâfir[Sourate al Kahf 18:29]

Voici ce qui nous a poussé à écrire ce petit traité, et aussi parce que beaucoup de Musulmans d'Orient et d'Occident ont cru en la bonne nouvelle suscitée par la vague de réveil islamique de notre époque, espérant un retour à la gloire et au pouvoir déchu et à l'unité de la Foi par laquelle ils auraient pu faire face aux oppressions qui les cernent de toute part.

Et certes les ennemis de l'Islam ont vite compris le danger que représente pour leurs intérêts ce renouveau islamique et qu'il est susceptible de les faire échouer dans la quête de leurs objectifs pour lesquels ils planifient depuis longtemps. Ils ont donc remis en place une ruse d'antan, et les devins mazdéens et les pharisiens juifs se sont concertés pour ruser contre l'Islam et les Musulmans. Il leur est apparu que discréditer cette vague de renouveau islamique et la détourner de ses buts nobles était le meilleur moyen et le plus sûr pour la renverser et la soustraire de l'approche islamique saine, détruisant ainsi ses fondements. Ils placèrent alors à la tête du renouveau islamique des gens dont les apparences sont celles de l'Islam.

Le Chiisme n'est autre qu'un de ces mouvements déviants qui a emprunté pas à pas la voie d'autres mouvances qui l'on précédé et qui sont extrémistes et hérétiques, et qui réunissent en leur sein le nationalisme et la corruption du dogme.

Le Chiisme est aussi un amalgame entre une approche de l'Islam corrompue et destructrice, et les mouvements mystiques et ésotériques dont les approches se fondent sur l'apprentissage secret et l'attachement à la taqiya avec des inspirations mazdéennes, ce qui finalement, a conduit le chiisme à s'ériger en une école qui excelle dans la supercherie, la duperie et la traîtrise et à une mauvaise voie.

 

CHAPITRE 1 : Quelques Croyances Chiites Déviantes

A travers le chiisme se sont répandues des opinions étranges et singulières en grand nombre. Et au nom du chiisme beaucoup de fausses croyances ont été introduites, et le chiisme a été une voie d'emprunt pour la propagation de nombreuses idées de kuffars. Et c'est du chiisme également que dérivent des sectes extrémistes telles que el ismâ'îlîya, en noussayriya qui sont des sectes ésotériques (bâtiniya) que même les Chiites Duodécimains 1 (el athna ‘achriya) ainsi que les Gens de la Sunna considèrent comme des kuffars.

Cependant même si les duodécimains considèrent ces deux sectes comme impies, il n'en demeure pas moins qu'eux-mêmes ont adopté de nombreuses croyances déviantes, et malgré le fait que les duodécimains aient lancé l'anathème sur les ismâ'îliyin et les noussayriyîn, cela ne les empêche pas de s'allier à eux lorsqu'il s'agit de s'en prendre aux Gens de la Sunna.

Nous n'allons pas entrer dans les détails concernant les déviances des duodécimains, mais nous nous contenterons de mentionner certaines de leurs croyances qui sont aussi celles que Khomeiny a clairement adopté et défendu.

Allah Subhanahu Wa ta'aala a dit : Ils ont pris leurs moines et leurs rabbins comme seigneurs en dehors d'Allah ainsi que le Messih ibn Mariam[Sourate at Tawbah 9:31]

Il est connu que les chrétiens ont fait du Messih leur Seigneur. Le Prophète 'Aleyhi Salat Wa Salam nous a expliqué que les gens du Livre ont fait de leur moines et de leurs rabbins leurs seigneurs en dehors d'Allah, car ils leur ont obéi quand ces derniers déclaraient illicites les choses qu'Allah a rendu licites et licites celles qu'Allah a rendu illicites 2 .

Les Chiites ont sombré dans cet extrême car ils ont accordé à leurs imâms l'infaillibilité (el ‘isma), et ils considèrent cela comme un des fondements de leur mouvement comme l'ont affirmé El Kulaynî dans son ouvrage « El kâfi », Ibn Babouwih el Qoumi dans « ‘Aqâïd ech chi'a el imâmiya » (les croyances des Chiites imamistes), Cheikh el Moufîd dans « Awaïl el maqâlât » (les premiers postulats) et dans « Tashih ‘aqâ ïd ech chî'a » (la correction des croyances Chiites). Le consensus de leurs imams parmi les anciens et les contemporains stipule que l'imam chez les Chiites jouit de l'infaillibilité et qu'il ne peut se tromper ou même oublier. Et également que l'imamat est un degré et un rang supérieur à celui de la Prophétie 3.

Il est également accordé à leurs imams la liberté de désigner ce qui est licite et ce qui ne l'est pas. Leur imam Kulaynî, dans un des fondements de son «El kâfi » (le suffisant), rapporte un dire selon lequel Allah lors de la création de toute chose a pris à témoin les imams et a ordonné aux choses l'obéissance aux imams et de s'en remettre à leurs jugements. Les imams jouissent donc du droit exclusif de rendre licite ou illicite comme bon leur semble 4.

Cette attitude exagérée des Chiites envers leurs imams les a conduit à faire de ces derniers des associés à Allah dans Sa Puissance et Sa Gérance des choses de la création.

Tout comme les Chiites ont également associé leurs imams à Allah dans la connaissance des choses de l'Invisible et dans la connaissance absolue de toute chose. Leur imam El Kulaynî a mentionné toujours dans son « El kâfi » un chapitre sous le titre : « Les imams connaissent le passé et le futur et rien n'échappe à leur connaissance » 5.

Tout ceci contredit la Parole d'Allah Subhanahu Wa Ta'aala : Allah connaît l'Invisible et Il n'en dévoile rien à personne sauf à celui qu'Il agrée comme Messager[Sourate El Djinn 72:26-27]

Nous ne nions certes pas qu'Allah 'Azawadjal puisse révéler à certains de Ses Serviteurs des choses de l'Invisible pour l'honorer, mais ce que nous rejetons est de faire de cela un fondement chez certaines créatures.

Ces égarements ont ouvert grand la porte à tous les imposteurs qui ont cherché à revendiquer un statut supérieur à celui des Prophètes 'Aleyhi Salat Wa Salam, les autorisant à abroger ce qu'ils veulent de la Chari'a. Tandis que dans la croyance des Gens de la Vérité (les Gens de la Sunna et de la Jamâ'a), la Prophétie est un statut spécifique fondé sur l'élection par Allah de celui qu'Il veut. Ainsi qu'Il le dit dans le Coran :

C'est Allah qui choisit parmi les Anges et les Hommes des Messagers[Sourate El Hajj 22:75]

Quant à Khomeiny il n'a fait qu'adopter et qu'amplifier cet extrémisme, et ceci ne constitue que le reniement de ce qui est connu de l'Islam par nécessité et c'est de la mécréance évidente.

Vois comment Khomeiny a une attitude exagérée envers les imams, les considérant infaillibles, leur accordant le droit de gérance dans la création, la connaissance divine et les élevant au dessus du rang des Prophètes lorsqu'il écrit dans son livre « La république islamique » :

« L'imam a un rang louable et un degré élevé, et il possède une gérance terrestre dont l'autorité et le pouvoir s'imposent à tous les atomes de la création. Et parmi les exigences de notre dogme, se trouve la croyance que nos imams occupent un rang auquel n'accède ni Ange rapproché, ni Prophète envoyé. Et en nous appuyant sur ce qui est auprès de nous de récits transmis et de hadiths, le Grand Messager d'Allah 'Aleyhi Salat Wa Salam et les Imams étaient avant la création de ce monde des lumières avec lesquelles Allah a entouré Son Trône... Et il est rapporté de nos imams : -Nous jouissons auprès d'Allah de stations auxquelles n'accède ni Ange rapproché, ni Prophète envoyé » 6

Toujours dans ce même ouvrage Khomeiny écrit également :

« Les enseignements de nos imams sont comme les enseignements du Qor'an. Ils ne sont pas réservés à une seule génération, mais leurs enseignements sont pour tous les hommes en tout temps et en tout lieu jusqu'au Jour de la Résurrection. C'est donc un devoir de suivre et de mettre en application ces enseignements » 7

CHAPITRE 2 : Leur dire selon lequel le Qor'an a été altéré.

Il est connu comme faisant partie du Din par nécessité que le Qor'an est préservé et qu'Allah Lui-même nous a garanti sa préservation. Tandis que pour les Livres Révélés antécédents au Qor'an, la préservation était le rôle de ceux qui les ont reçus. C'est d'ailleurs pour cela que ces Livres ont été altérés. Quant au Qor'an il est préservé de toute altération. Allah Subhanhu Wa Ta'aala dit au sujet de la Thora :

Nous avons fait descendre la Thora dans laquelle il y a guidance et lumière. C'est par elle que les Prophètes soumis à Allah, ainsi que les rabbins et les docteurs jugent les affaires des juifs. Car on leur avait confié la garde du Livre d'Allah[Sourate El Mayda 5:44]

Ce verset prouve que la préservation de la Thora était l'affaire de ceux auxquels elle fut révélée. Tandis que le Qor'an est préservé directement par Allah Subhanahu Wa Ta'aala qui dit :

C'est Nous qui avons descendre le Rappel et c'est Nous qui veillons dessus[Sourate El Hijr 15:9]

Ce Qor'an dont la lecture nous est parvenue par de nombreuses chaînes de transmission a été accueilli unanimement pas la Umma depuis l'époque des Compagnons jusqu'à nos jours.

Mais les Chiites Duodécimains, et en particulier les plus extrémistes parmi les anciens et les contemporains, sont quant à eux unanimes sur le fait que le Texte du Qor'an aurait été altéré et modifié et qu'Il aurait subi des ajouts et des retraits.

Parmi ceux qui soutiennent cela se trouve leur grand auteur, savant du « hadith », et le plus fiable pour eux El Kulayni qui l'a écrit dans son « El kâfi », ainsi que Muhammad Bâqer el Majlîssi dans « Mirâtoul ‘ouqoûl » (le miroir des esprits) et dans « Bihâr el anwâr » (les océans de lumières).

El Kulayni a mentionné un ensemble de « hadîths » qui soutiendrait cette invention de l'altération du Qor'an. Il rapporte notamment un dire qu'il attribue à Ja'far ibn Muhammad Sâdiq Rahimahullah dans lequel ce dernier aurait dit :

« Nous possédons le mushaf (la copie du Qor'an) de Fatima Radhi Allahu 'Anha et si seulement les gens savaient ce qu'est le mushaf de Fatima… C'est un mushaf qui équivaut (en volume) à trois fois votre Qor'an, et par Allah il ne contient pas une lettre de votre Qor'an» 9

Le Cheikh El Moufîd qui est le Savant de référence des Chiites Dodécimains et qui vécut au quatrième siècle de l'Hégire, a attribué ce dire de l'altération du Qor'an qui aurait subi des ajouts et des retraits à un grand nombre de savants chiites imamistes et de juristes de cette obédience 10.

Muhammad Bâqer el Majlissi considéré comme un Grand Mouhaddith (Savant du Hadîth, mon oeuil) chez les Chiites a dit :

« Nombreux sont les récits qui attestent clairement que le Qor'an a subi des ajouts et des retraits » 11

Certains Chiites moins égarés ont tenté cependant de rejeter cette opinion selon laquelle le Qor'an fut altéré, mais les autres savants Chiites se sont vite opposés à eux, comme ce fut le cas de Noureddin Tabrissi, dont a fait l'éloge Khomeiny 12 et qui a écrit à la fin du 13° siècle de l'Hégire un ouvrage volumineux intitulé : « La parole décisive attestant de l'altération du Livre du Seigneur des seigneurs » (Faslou l khitâb fi ithbât tahrîf kitâb rabbi el arbâb). Dans ce livre cet auteur Chiite Imâmiste a recensé plus de mille « hadîths » rassemblés évidemment selon les critères des savants Chiites qui confirmeraient que le Qor'an a été altéré et que la copie en possession des Musulmans aujourd'hui n'est pas fiable.

Il y rapporte notamment un dire d'un de leur Savant du hadith Ni'matou Allah el Jazâ ïri qui est :

« Nos compagnons se sont accordés à reconnaître l'authenticité des nombreux récits, et même transmis par plusieurs voies qui prouvent clairement que le Qor'an a subi des modifications » 13.

Tout ceci constitue sans le moindre doute le kufr apparent et total, car cela contredit les principes de base de l'Islam admis et reconnus par tous les Croyants. Et que reste-t-il de l'Islam si comme le prétendent ces égarés de Chiites, le Qor'an a été altéré et modifié, et a subi des ajouts ou des retraits.

Quant à Khomeiny il aurait été préférable pour lui qu'il condamne ces blasphèmes et qu'il écarte du Livre d'Allah de tels mensonges et qu'il maudisse ceux qui répandent ces dires en les désignant comme de véritables mécréants, qui sont sortis de l'Islam. Sauf que Khomeiny n'a fait qu'attester de cet égarement, comme dans son ouvrage « Kachfoul asrâr » (le dévoilement des secrets) où il a écrit :

« Il était aisé pour eux (Khomeiny parle ici des Nobles Compagnons du Prophète), d'extraire du Qor'an ces versets, d'altérer le Livre Céleste, de faire tomber dessus le rideau afin de le cacher au monde. L'accusation d'altération de la Parole d'Allah que les Musulmans adressent aux juifs et aux chrétiens est un fait établi de la part des Compagnons » 14

Ce dire de Khomeiny est de la mécréance apparente, et une réfutation des fondements de base de l'Islam.

Beaucoup d'autres sources Chiites Duodécimaines confirment la position de ces derniers concernant le Qor'an, qu'ils ne considèrent donc pas comme la Parole d'Allah. Les Chiites Duodécimains des Musulmans ???!! En outre, notons également que ces égarés formulent de graves accusations à l'encontre des Compagnons, puisque pour eux ce sont ces derniers qui auraient falsifié et modifié, à la manière des juifs et des chrétiens la Parole d'Allah ! A Allah nous appartenons et à Lui nous retournerons !

Et celui qu'Allah égare ne trouvera personne pour le guider.

CHAPITRE 3 : La Position des Chiites vis-à-vis de la Sunna du Prophète

Il est établi unanimement chez les savants Chiites, comme faisant partie des fondements de leur mouvement hérétique que l'ensemble de la Umma a apostasié à la mort du Prophète, à l'exception de deux ou trois Compagnons du Prophète.

C'est pour cette raison qu'ils ne reconnaissent pas les hadiths, ces derniers étant transmis par les Compagnons qu'ils considèrent comme des menteurs et donc non fiables.

Les Chiites toutes branches confondues n'accordent donc pas de crédit aux hadiths autres que ceux rapportés selon une chaîne remontant à un membre de la Famille15 du Prophète 'Aleyhi Salat Wa Salam. Muhammad Hassan Kâchif el Ghata, qui est un Chiite « modéré », a écrit :

« Quant à ce qui est transmis par Abou Horeyra, Samra ibn Joundab, Marwân ibn el Hakm, ‘Imrân ibn Hittân el Khârijî et ‘Amrou ibn el ‘Âss et leurs semblables, les Chiites Imâmistes ne les prennent pas plus en considération qu'une aile de mouche, et leur cas est tellement connu qu'il n'est plus à relater » 16.

Hussein ibn ‘Abd el Samad el ‘Amili mort en 984 de l'Hégire dans un ouvrage intitulé « Oussoûl el akhiyâr ila oussoûl el akhbâr », qui est un ouvrage réputé chez les Chiites sur la science du hadith, a clairement énoncé le verdict sur la valeur et l'authenticité que les imâmistes accordent aux ouvrages de hadiths sunnites : « Tous leurs recueils de hadiths authentiques ainsi que l'ensemble de ce qu'ils rapportent n'est pas authentique» 17

Khomeiny également a ouvertement soutenu cette opinion et notamment dans « Kachf el asrâr », il a prétendu que Abou Bakr Es Siddîq Radhi Allahu 'Anhu aurait inventé le hadith dans lequel le Messager d'Allah 'Aleyhi Salat Wa Salam a dit :

« Nous les Envoyés nous ne laissons rien en legs. Ce que nous laissons derrière nous part en aumône ». Tout comme Khomeiny a également prétendu, dans son livre « El houkouma el islamiya » à la page 71, que le Compagnon Samra ibn Joundab a inventé des hadiths.

Voici ce qu'est la position des Chiites et celle de leur défunt chef Khomeiny, concernant la Sunna du Prophète Muhammad 'Aleyhi Salat Wa Salam et que nous ont transmis ses pieux et vertueux Compagnons. Et ce, alors que les Savants du hadith ont dénoncé comme mécréant celui qui rejette volontairement et sciemment une seule tradition du Sceau des Messagers dont l'authenticité est établie de manière indiscutable. Que dire alors de Khomeiny et des partisans du chiisme qui eux ont rejeté en bloc la Sunna du Mustafa 'Aleyhi Salat Wa Salam, invalidant ainsi la deuxième Source de l'Islam après le Qor'an : la Sunna ?

Les Chiites ont ensuite substitué à la Tradition de l'Envoyé d'Allah 'Aleyhi Salat Wa Salam des récits mensongers et inventés de toute pièce rapportés et transmis par leurs imams, parmi lesquels figurent entre autres le fameux El Kulayni. Alors que même certains de leurs imams parmi les moins extrémistes et les plus honnêtes reconnaissent volontiers que beaucoup des « hadiths » sur lesquels les Chiites s'appuient sont forgés et inventés, et sont l'œuvre de menteurs.

Comment d'ailleurs accepter ou s'en remettre aux « traditions » rapportées par les Chiites, lorsque l'on sait que ces derniers considèrent qu'il est légitime de mentir pour soutenir leurs opinions et qui font un usage totalement faussé et inconsidéré de la « taqiya » 18 derrière laquelle ils dissimulent et masquent la réalité de leurs croyances et de leurs pratiques déviantes pour ne pas se montrer sous leur vrai jour.

Mais le rejet total de la Sunna du Prophète 'Aleyhi Salat Wa Salam qu'opèrent les Chiites est en fait la conséquence de leur attitude injuste, inqualifiable et complètement infondée vis-à-vis des Compagnons du Prophète Radhi Allahu 'Anhum.

 

CHAPITRE 4 : L'attitude des Chiites vis-à-vis des Compagnons du Prophète

Il est établi chez les Gens de la Sunna, à la différence des hérétiques calomniateurs et menteurs que sont les Chiites, que les Compagnons du Messager d'Allah 'Aleyhi Salat Wa Salam sont les personnages les plus pieux et les plus fiables de la Umma, et que personne après eux n'atteindra leur mérite. Le Qor'an lui-même contient des versets qui témoignent qu'ils sont agréés auprès de leur Seigneur, tels que :

Et Allah a certes agréé ceux qui t'ont prêté serment sous l'arbre[Sourate al Fath 48:18]

Muhammad est le Messager d'Allah, et ceux qui sont avec lui, sont durs envers les mécréants et compatissants entre eux. Tu les vois inclinés, prosternés recherchant la Grâce de leur Seigneur et Son Agrément. Leur visage est marqué par la prosternation. Telle est leur description dans la Thora. Et l'image qui est faite d'eux dans l'Evangile est celle d'une semence qui sort sa pousse, puis se raffermit, s'épaissit et ensuite se dresse sur sa tige, à l'émerveillement des semeurs. Allah par eux remplit de dépit les mécréants[Sourate al Fath 48:29]

Voilà ce qui est mentionné dans le Qor'an au sujet des Compagnons de l'Envoyé d'Allah 'Aleyhi Salat Wa Salam, et la position de l'ensemble des Musulmans depuis toujours a été et est un sentiment de profond respect et d'amour pour ces Hommes de l'Islam dont le mérite ne sera jamais égalé par aucun autre homme sur la terre d'Allah.

Quant aux Chiites qui se revendiquent de l'Islam, ils sont les seuls à considérer l'ensemble des Compagnons à l'exception de deux ou trois, comme des apostats, à les insulter honteusement et à les maudire !! Et qu'Allah nous préserve de ces abominations et qu'Il applique Sa Sentence sur les injustes !

Chez les Chiites, la haine des Compagnons du Prophète et notamment de Abou Bakr, ‘Omar, ‘Othmân, Talha, Zobayr, ‘Abd Rahmân ibn ‘Awf, Abou ‘Obeyda sans parler de ‘Aïcha l'épouse du Messager qu'ils insultent et calomnient, fait partie des fondements de la Foi.

Si l'on demandait à un juif de nous citer les personnes qu'il respecte et tiens le plus en estime après Moussa 'Aleyhi Salam il dirait certainement : ceux qui l'on suivi parmi ses Compagnons. Et il en est de même des chrétiens qui considèrent les disciples de ‘Issa comme des gens respectueux voire même comme des saints hommes.

En revanche si la même question est posée à un chiite, il ne manquerait pas de manifester sa haine et son mépris pour les Compagnons les plus proches du Prophète 'Aleyhi Salat Wa Salam qu'il considère comme les pires êtres.

El Kulayni dans son « kâfi » rapporte un dire fiable et authentique selon les Chiites, attribué à Ja'fâr ibn Muhammad Sâdiq Rahimahullah dans lequel ce dernier aurait dit :

« Les gens ont apostasié après la mort du Prophète 'Aleyhi Salat Wa Salam à l'exception de trois personnes. Je (il s'agit de celui qui fait la narration du « hadith ») demandai alors : qui sont ces trois personnes ? Il répondit : El Miqdâd ibn el Aswad, Abou Dhar el Ghifâri, et Salmân el Fârissi » 19

Nous ne mentionnerons pas toutes les inventions, les calomnies et les mensonges rapportés dans les livres Chiites, pour ne pas rendre ce petit exposé trop fastidieux. Pour confirmer la position intenable et complètement déviante des Chiites duodécimains vis-à-vis des Compagnons, nous citerons dans ce qui suit une parole de Khomeiny dans son livre « kachf el asrâr » dans lequel d'ailleurs se trouvent deux chapitres entiers consacrés au dénigrement et à la calomnie vis-à-vis de Abou Bakr Siddîq et de ‘Omar ibn el Khattâb Radhi Allahu 'Anhum. Cet égaré, que les Chiites considèrent encore de nos jours comme un wali Allah, a osé écrire concernant ces deux valeureux Compagnons du Prophète 'Aleyhi Salat Wa Salam :

« Le cas des deux Cheikhs (il s'agit ici d'Abou Bakr et de ‘Omar) ne nous intéresse pas ici. Ainsi que leurs oppositions au Qor'an et de leur amusement avec les Lois d'Allah, de ce qu'ils ont rendus licites et illicites de leur propre chef, de l'injustice qu'ils ont commise à l'encontre de Fatima fille du Prophète et de ses enfants... Mais nous nous contenterons d'attirer l'attention sur leur ignorance des Lois d'Allah et des lois de l'Islam… De tels individus ignorants, stupides, menteurs et criminels sont loin d'être considérés comme des imâms » 20.

Khomeiny dit aussi en qualifiant les actes de ‘Omar ibn el Khattâb Radhi Allahu 'anhum :

« Ils (les actes de ‘Omar) sont des actes issus de la mécréance, de l'hérésie et de l'opposition à des versets mentionnés dans le Qor'an» 21

Khomeiny a écrit aussi dans « kachf el asrâr », pour expliquer l'absence dans le Texte du Qor'an de la mention de l'imâmisme qui est un fondement du chiisme comme nous l'avons évoqué plus haut :

« De tout ce qui vient d'être avancé, il apparaît clairement que l'opposition au Qor'an des deux cheikhs (Abou Bakr et ‘Omar) n'était pas au yeux des Musulmans d'une grande importance. Les Musulmans étaient alors soit partisans des deux cheikhs et les soutenaient ou ils étaient des dissidents qui n'eurent pas le courage de s'exprimer devant ceux qui ont agit comme ils ont agit envers le Prophète et sa fille. Et même si parmi eux certains osaient parler, leurs dires n'étaient pas pris en considération. En conclusion, même si ces choses (Khomeiny parle ici des fondements du chiisme tels que l'imâmisme) étaient mentionnées clairement dans le Qor'an, ces derniers (Abou Bakr et ‘Omar) n'auraient jamais abandonné leur voie et ne se seraient jamais écarté du pouvoir » 22

Khomeiny prétend également, comme le soutiennent tous les Chiites, ce qui constitue d'ailleurs chez eux un fondement, que le Prophète 'Aleyhi Salat Wa Salam aurait désigné, avant sa mort ‘Ali Radhi Allahu 'Anhu comme son successeur légitime et Calife. Ce qui implique de facto, qu'Abou Bakr et ‘Omar ont désobéi aux recommandations du Messager d'Allah 'Aleyhi Salat Wa Salam.

Quant on sait l'importance que les Chiites duodécimains accordent à l'imamat ce credo que nous venons de mentionner placerait Abou Bakr et ‘Omar dans la situation de ceux qui se seraient opposés à l'accomplissement de la Révélation.

Ce qui est une accusation très grave et surtout une calomnie évidente et indigne, qui appelle à toutes les interrogations et suscite de grandes suspicions quant à l'origine de ce mouvement hérétique qu'est le chiisme. Ainsi Khomeiny a écrit dans « el houkouma el islamiya » (la république islamique) au sujet du principe de l'imamat :

« Nous croyons au principe de la succession et que le Prophète devait nécessairement désigner un Calife après lui, et c'est ce qu'il fit » 23, et il ajoute un peu plus loin : « Et la désignation du Calife pour lui succéder (au Prophète) faisait partie, parachevait et complétait la Révélation » 24, et Khomeiny confirme cela en des termes sans équivoque : « Car si le Messager 'Aleyhi Salat Wa Salam n'avait pas désigné son successeur il aurait été considéré comme n'ayant pas transmis le Message » 25.

Il ne fait aucun doute pour celui qui possède un minimum de connaissances de base sur l'Islam que ces paroles et ces dires défendus par les Chiites ne sont que mécréance. Et ceci est évident car ces dires concernant l'imamat et notamment le fait que le Messager d'Allah 'Aleyhi Salat Wa Salam a nécessairement désigné son successeur, et que cela faisait partie de la Révélation, impliquent que les Textes devraient les mentionner.

Or, il n'existe dans aucun passage du Qor'an, ni dans tout ce qui est rapporté de hadiths, ne serait ce qu'une simple allusion à ce fondement de l'imamat qui est un pilier de la foi selon les Chiites. Ce qui signifierait donc, selon leur point de vue toujours, que le Qor'an a été modifié, sans parler de la Sunna à laquelle ces derniers n'accordent pas le moindre crédit. Et cela est sans aucun doute de la mécréance et une telle approche exclut de l'Islam par la grande porte.

Ensuite, pour tenter d'expliquer cette thèse bancale, les cheikhs du chiisme ont inventé de toute pièce la fable de la conspiration de Abou Bakr et ‘Omar et de certains autres Compagnons complotant comme de vulgaires politiciens véreux, et loin d'eux de telles accusations, contre ‘Ali qu'ils voulaient écarter du pouvoir, pour on ne sait quel motif, alors que le Prophète lui-même aurait désigné ce dernier comme son successeur légitime et afin que soit complétée la Révélation.

Et celui qu'Allah égare, ne trouvera personne pour le guider !

Les atteintes graves et les accusations infondées que les Chiites dirigent contre les Compagnons du Messager de l'Islam - qu'Allah les agrée tous -, ne visent pas que ces derniers, mais elles touchent aussi indirectement le Prophète 'Aleyhi Salat Wa Salam lui-même. Car en dénigrant, insultant, et accusant les Compagnons du Prophète de falsification, de trahison et d'apostasie, les Chiites dénigrent aussi la Mission du Prophète de l'Islam, qui dès lors n'a pas été mené à bien.

Car si le Prophète 'Aleyhi Salat Wa Salam fut le modèle et le guide des Compagnons qui dès sa mort ont apostasié et se sont comportés comme les pires mécréants et les pires criminels, selon les termes des Chiites, c'est que le Messager d'Allah 'Aleyhi Salat Wa Salam n'aurait pas été en mesure d'exercer sur ses disciples une influence bénéfique et salutaire. Or, on reconnaît un arbre à ses fruits.

Voici quelques échantillons de ce que l'on peut lire dans les ouvrages Chiites. Les déviances et innovations de cette secte hérétique sont innombrables et ne pourraient être recensées que dans plusieurs volumes. Il suffirait pour se rendre compte de l'ampleur de l'égarement des Chiites de lire simplement quelques passages des livres que nous avons mentionnés ici et notamment les livres de Khomeiny « el houkouma el islamiyya » (la république islamique) ou « kachf el asrâr » (le dévoilement des secrets).

En matière de déviances retenons également, et pour ne citer que cela, que les Chiites en opposition aux Textes et au Consensus des Savants de la Umma considèrent que le mariage de jouissance (zawâj el mout'a 26) est licite.

Et pour conclure sur les égarements de ces innovateurs hérétiques, nous souhaiterions mettre en garde le lecteur contre le « double langage » des Chiites qui pour s'immiscer au sein des membres de la Umma pour y répandre leur poison idéologique sans être démasqués, se servent de la taqiya dont ils font un usage inconsidéré et complètement faussé.

Ainsi les Chiites vont même jusqu'à dire le contraire de ce en quoi ils croient uniquement pour tenter de s'infiltrer par la suite parmi les Gens de la Sunna et tenter ainsi de propager leurs croyances. Car il est évident que s'ils se présentaient aux gens en déclarant ouvertement, par exemple que le Qor'an est altéré ou que tous les Compagnons du Prophète 'Aleyhi Salat Wa Salam sont des apostats, ils se feraient derechef refouler.

Et malgré cela, les Chiites sont actifs et ont réussi ces dernières années à développer leur Da'wa au sein de la Umma au point que certains se sont laissés abuser par leur double langage et se sont laissés entraîner dans ce mauvais chemin qu'est le chiisme, ce mouvement mystico ésotérique, porteur de toutes sortes de déviances et d'incohérences voire d'absurdités inacceptables d'un point de vue rationnel et surtout islamique.

Ces quelques modestes pages ne sont qu'un appel à la vigilance adressé à nos frères et sœurs contre cette religion dont le livre n'est pas le Qor'an et dont la tradition n'est pas la Sunna, mais dont les fondements reposent sur les inventions et les mensonges de quelques alliés du chaytân qui ne font qu'égarer ceux qui ignorants des véritables fondements de l'Islam originel, se sont laissés manipuler par des apparences et des discours trompeurs :

Et ainsi Nous avons assigné à chaque prophète un ennemi : les diables parmi les djinns et les hommes qui s'inspirent mutuellement des paroles embellies et trompeuses[Sourate El An'âm 6:112] Et les diables inspirent leurs alliés pour disputer avec vous. Mais si vous leur obéissez vous serez alors des associateurs[Sourate El An'am 6:121]

 

 

 
Notes :

 

 

 

 

1 Les Chiites Duodécimains croient entre autres parmi leurs innovations déviantes à l'existence des imams cachés infaillibles tous descendants de ‘Ali, successeur légitime de la communauté. Ce mouvement est la religion officielle de l'Iran.

2 ‘Adi ibn Hatim, un Compagnon du Prophète anciennement Chrétien et fraîchement converti à l'Islam entendit un jour le Messager d'Allah –‘alayhi salat wa salam- réciter le verset : « Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines comme seigneurs en dehors d'Allah ». Il dit alors au Messager : -O Envoyé d'Allah, ils ne les adorent pas. Et le Prophète répondit : -Ne rendent ils pas licite ce qu'Allah a déclaré illicite et illicite ce qu'Allah a déclaré licite et ce avec leur entière approbation ? Voici donc comment les juifs et les chrétiens adorent leurs rabbins et leurs moines [Sahih el Bokhari]

3 « Hayât el qouloûb » (la vie des cœurs) de El Majlissi : 3/10.

4 « El kâfi » page 287. Et ce prétendu hadith sur lequel s'appuie cette croyance a été déclaré authentique par les Chiites Khomeynistes dans un de leurs ouvrages de « hadiths » intitulé « Kachf el asrâr » (le dévoilement des secrets) et quels secrets !

5 « El kâfi » page 160, et pour plus de détails dans ce registre voir aussi « el bâb el hâdi ‘achar » (la 11° porte) et « Kachf el mourâd » (le dévoilement du but) de Ibn Moutahar ech Chi'i.

6 « El houkouma el islamiya » (la république islamique) de Khomeiny page 52, édition El Qâhira (le Caire) 1979 et édition de Tahrân.

7 « El houkouma el islamiya » page 112

8 Il s'agit ici de Fatima Zohra, la fille du Prophète Muhammad 'Aleyhi Salat Wa Salam, qu'Allah l'agrée et épouse de ‘Ali Radhi Allahu 'Anhu.

9 Ce dire est rapporté par El Kulayni dans son « El kâfi » volume 1 pages 239 et 241, édition de Tahrân dans le chapitre sur la mention du Mushaf de Fatima.

10 Voir les « Awa-ïl el maqâlât » de El Moufîd page 93.

11 « Mir âtoul ‘ouqoûl » (le miroir des esprits) page 253

12 Voir « El houkouma el islamiya » de Khomeiny page 66

13 « Faslou l khitâb… » (La parole décisive attestant de l'altération du Livre du Seigneur des seigneurs) 30/ page 238-329.

14 « Kachfoul asrâr » de Khomeiny, page 114, en langue perse rapporté de l'ouvrage d'Abou Hassan Nadwi « Souratayn moutadhâdatayn » (Deux aspects contradictoires) page 94, édition de ‘Ammân

15 Voir à ce sujet le livre « L'origine et les fondements du chiisme » de Muhammad Hassan Kâchif el Ghata, page 79 édition « Mou assassat el i'lâmi » Beyrouth.

16 « L'origine et les fondements du chiisme »

17 « Oussoûl el akhiyâr… » page 94 édition de 1401 de l'Hégire. « Tous leurs recueils de hadiths authentiques… » veut dire également les deux Sahih de Bokhari et de Muslim.

18 La taqiya est un principe islamique appuyé par les Textes et qui autorise le Croyant vivant en milieu hostile à dissimuler sa Foi, ou à manifester certaines formes d'allégeance envers les kuffars, et dans certains cas extrêmes, tels que la torture, à prononcer des paroles de kufr si on l'exige de lui. C'est un allégement de la part d'Allah qui pardonne ce qui est dit ou accompli sous la contrainte. Les règles et les limites de la taqiya ont été clairement définies par les fouqaha (les juristes de l'Islam). Mais chez les Chiites, la taqiya est un principe de base qui les accompagne en permanence dès qu'ils sont confrontés à un individu que ne partage pas leurs croyances, et dont ils font usage surtout avec les Gens de la Sunna qu'ils considèrent comme de véritables ennemis. Ceci explique que les Chiites admettent difficilement qu'ils sont Chiites, et qu'ils abordent rarement avec les Gens de la Sunna les questions liées à leurs croyances.

19 Ce prétendu « hadith » est rapporté dans « El kâfi » de Kulayni volume 3 page 85, ce dire est également rapporté au volume 2 page 244, et d'autres « traditions » valables chez les Chiites sont aussi mentionnées dans le même ouvrage volume 22 page 351 hadith n° 76 et page 352 hadiths n° 78 et 80. Tous ces dires rapportés dans cet ouvrage convergent dans le sens de l'apostasie de la quasi-totalité des Compagnons du Prophète à l'exception de trois ou sept Compagnons selon les versions ! Le Cheikh chiite surnommé El Moufîd rapporte également d'étranges récits mentionnant clairement que la quasi-totalité des Compagnons ont apostasié après la mort du Prophète, comme dans son ouvrage intitulé « el ikhtissâss » à la page 5 et 6. C'est aussi ce que mentionne El Kachi dans son livre « Er rijâl », qui notamment rapporte un dire dans lequel El Bâqer, mentionné avant, accuse Abou Bakr et ‘Omar d'être les principaux responsables de l'égarement et de l'apostasie généralisés qui auraient eu lieu, selon eux, après la mort du Prophète. L'ensemble de leurs « savants » les plus réputés et les plus reconnus chez eux s'accorde à dire que la quasi-totalité des Compagnons ont apostasié et que la Umma dans son ensemble s'est égarée, comme c'est le cas de : Ibn Bâbouwih, El Qoûmi, El Majlissi, Toussi, Muhammad Bâqir.

20 « Kachf el asrâr » de Khomeiny, page 107 et 108

21 « Kachf el asrâr » de Khomeiny, page 116

22 Cette fable est mentionnée dans « kachf el asrâr » page 117. On est d'autant plus étonné et choqué à la lecture de telles inepties quand on prend en considération l'attachement des Compagnons du Prophète au Qor'an, sans parler de leur courage et de leur désintéressement pour la Cause de l'Islam pour lequel un grand nombre ont été tués. Comment admettre alors que tous les Compagnons se seraient lâchement terrés dans le silence face à une telle abomination dont sont accusés sans vergogne, et sans preuve aussi, ceux dont le Messager d'Allah –‘alayhi salat wa salam- a mentionné le grand mérite : Abou Bakr et ‘Omar !

23 « El houkouma el islamiyya » page 18

24 « El houkouma el islamiyya » page 19

25 « El houkouma el islamiyya » page 23

26 Le zawâj el mout'a est une pratique qui existait au début de l'Islam à laquelle s'adonnaient surtout les Compagnons lorsqu'ils partaient en expédition militaire ou en voyage de longue durée. Cela consistait à jouir temporairement des femmes. Cette pratique fut interdite ensuite par le Prophète et les Compagnons l'ont unanimement abandonnée et condamnée. Seuls les Chiites parmi ceux qui se revendiquent de l'Islam continuent à le pratiquer, et du temps de Khomeiny le mariage de jouissance était chose courante en Iran.

 

 

 

 

Publié dans Leur Khomeyni

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